La nymphoplastie à Colmar
La nymphoplastie ou labiaplastie de réduction est la chirurgie de correction des petites lèvres hypertrophiques.
L’hypertrophie des petites lèvres peut être acquise ou congénitale.
Le plus souvent il s’agit d’une anomalie acquise lors de la puberté et aggravée lors des accouchements.
Informations utiles
Pour qui ? Femmes de plus de 18 ans |
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Modalités Sous anesthésie générale, hospitalisation ambulatoire |
Durée de l'intervention 30 minutes environ |
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Interruption de travail à prévoir Quelques jours |
Prise en charge CPAM Oui |
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La plainte des patientes peut être de nature esthétique ou fonctionnelle.
La mode de l’épilation intégrale du maillot augmente considérablement le nombre de demandes de labiaplasties esthétiques.
Les plaintes fonctionnelles peuvent concerner les sportives : écrasement des petites lèvres au cours d’activités sportives comme le vélo ou l’équitation. Les nageuses peuvent être embarrassées lors du port du maillot de bain.
Il y a également les soucis lors des rapports intimes avec des petites lèvres qui peuvent faire clapet et gêner la pénétration du vagin.
Toutes ces situations peuvent être à l’origine de gêne et de complexes.
La nymphoplastie de réduction permet d’y remédier.
L’intervention est en principe réalisée sous anesthésie générale et nécessite une hospitalisation ambulatoire.
La technique chirurgicale s’adapte à la déformation afin d’apporter la correction idéale.
Des gestes associés peuvent être réalisés dans le même temps opératoire comme par exemple une correction de l’hypotrophie des grandes lèvres.
Il s’agit d’une anomalie fréquente surtout après la ménopause, et qui majore l’exposition de la vulve, source de démangeaisons, irritations et parfois infections urinaires.
Un lipofilling (autogreffe de tissu adipeux) dans les grandes lèvres peut être réalisé pendant le geste opératoire si nécessaire.
Les suites opératoires sont en principe assez simples et ne consistent qu’en soins locaux de propreté et antalgiques.
Selon la profession de la patiente un arrêt maladie de courte durée peut être prescrit.
Des complications mineures sont possibles comme une désunion partielle. Celle-ci peut être corrigée secondairement si nécessaire.
Une prise en charge partielle de l’intervention par la sécurité sociale est habituelle.
On recommandera en post opératoire d’éviter certaines activités sportives pendant quelques semaines, ainsi que les rapports sexuels pendant environ 1 mois.